Au risque de froisser l'entourage, je ne repasse jamais.
Soit dit en passant, à quoi bon repasser quand on ne fait que passer : passer la parole, passer le sel ou passer les bornes.
On passe son temps à passer et tout se passe comme si on ne pouvait se passer d'en passer par là, au risque de passer inaperçu.
Passe encore de passer sa colère, mais faut-il de surcroît passer un savon pour sentir passer -passer sous le nez- un mauvais quart d'heure dont on se passerait bien.
Dès lors, à quoi bon repasser: l'examen, le film de sa vie ou les détails de l'affaire, ces choses-là chiffonnent l'esprit parfois.
Mieux vaut les confier au trépas... même si quatre planches sont nécessaires à trépasser, alors qu'une seule suffit à repasser