LA GUERRE DU LAIT
Un violent réquisitoire contre les régimes autoritaires
Le récit s'inspire des dictatures contemporaines aux héritages oligarchiques qui fleurissent ça et là et dont le prototype le plus édifiant demeure la Corée du Nord.
Mais il s'inspire également d'une nouvelle forme de dictature, la dictature numérique et ses effets délétères sur les libertés, imposée par la terreur comme en Chine, ou « consentie » par le glissement d'une démocratie vers une « démocrature », selon le modèle ultra-sécuritaire de Singapour (Parti unique, rassemblements interdits, surveillance de masse, robotisation omniprésente, tolérance zéro, peine capitale).
Avec un taux de natalité au plus bas et des prisons interdisant tout contact physique, l'exemple futuriste de Singapour s'est imposé dans la construction de LA GUERRE DU LAIT.
LA GUERRE DU LAIT est un récit choc
Dans la veine des dystopies, le récit se réfère à la contemporanéité jusqu'à la dénaturer férocement. Il décrit des scènes tenant de la barbarie à partir d'une déflagration d'absurdités.
Au-delà d’un récit choc qui se veut « cruellement féminin », LA GUERRE DU LAIT interpelle sur la notion de bien commun et son potentiel dévoiement transposé à un régime autoritaire, tout en interogeant sur l'intelligence artificielle appliquée à des fins coupables.
« Ce n'est pas seulement le droit mais le devoir d'un artiste de choquer s'il juge cela nécessaire pour faire réfléchir sérieusement sur l'humanité et à son destin » (Anthony Burgess. Auteur d'Orange Mécanique).
L'imaginaire dystopique
n'a pas pour objectif d'effrayer
mais d'éveiller sur des dérives
qui conduiraient
à ce que la fiction ne devienne
LA
réalité.