LA GUERRE DU LAIT
Une immersion brutale dans l'absurdité
poussée à son paroxysme
2035, Eily et Sault partage un amour indéfectible qui les préserve d'un quotidien chaotique.
Alors que la disparition des fermes d'élevage a conduit à une soudaine pénurie de lait, leur vie bascule le jour où les femmes sont mises à contribution pour en produire, sous les contraintes et les aberrations d'un pouvoir totalitaire.
Un violent réquisitoire contre les régimes autoritaires
Le récit s'inspire des dictatures contemporaines aux héritages oligarchiques qui fleurissent ça et là et dont le prototype le plus édifiant demeure la Corée du Nord.
Mais il s'inspire également d'une nouvelle forme de dictature, la dictature numérique et ses effets délétères sur les libertés, imposée par la terreur comme en Chine, ou « consentie » par le glissement d'une démocratie vers une « démocrature », selon le modèle ultra-sécuritaire de Singapour (Parti unique, rassemblements interdits, surveillance de masse, robotisation omniprésente, tolérance zéro, peine capitale).
Avec un taux de natalité au plus bas et des prisons interdisant tout contact physique, l'exemple futuriste de Singapour s'est imposé dans la construction de LA GUERRE DU LAIT.
LA GUERRE DU LAIT est un récit choc
« Ce n'est pas seulement le droit mais le devoir d'un artiste de choquer s'il juge cela nécessaire pour faire réfléchir sérieusement sur l'humanité et à son destin » (Anthony Burgess. Auteur d'Orange Mécanique).
Dans la veine des dystopies, le récit se réfère à la contemporanéité jusqu'à la dénaturer férocement. Il décrit des scènes tenant de la barbarie à partir d'une déflagration d'absurdités.
Au-delà d’un récit choc qui se veut « cruellement féminin et résolument authentiste », LA GUERRE DU LAIT interpelle sur la notion de bien commun et son potentiel dévoiement transposé à un régime autoritaire, tout en interogeant sur l'intelligence artificielle appliquée à des fins coupables.
Cruellement féminin
LA GUERRE DU LAIT signe « le retour triomphal de la femme-objet », infériorisée, humiliée, animalisée, réduite à une fonction maternelle et nourricière à seul dessein de produire du lait.
Le récit porte la signature d'une exaspération féminine sur la foi d'un constat : dans toutes crises, institutionnelle, économique, sociale ou sociétale, les femmes sont d'une manière ou d'une autre fortement impactées.
Résolument authentiste
Le récit ouvre la voie à l'authentisme, ultime rempart aux errements de la virtualité et à une société déshumanisée. Il oppose aux lendemains qui déchantent des surlendemains d'espérance.
L'imaginaire dystopique
n'a pas pour objectif d'effrayer
mais d'éveiller sur des dérives
qui conduiraient
à ce que la fiction devienne
LA
réalité.